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Pourquoi et comment tester le sol de son jardin ?

Publié le 8 oct. 2021

Dans l’idéal, tout jardinier devrait connaître son sol avant de se lancer dans la culture d’un jardin d’agrément ou d’un potager. Terre argileuse, sableuse, humifère ou calcaire… terre acide ou alcaline… chacune est propice à la culture de certains végétaux, chacune se travaille différemment et a des besoins propres en engrais et amendement.

Dans l’idéal, tout jardinier devrait connaître son sol avant de se lancer dans la culture d’un jardin d’agrément ou d’un potager. Terre argileuse, sableuse, humifère ou calcaire… terre acide ou alcaline… chacune est propice à la culture d

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Les caractéristiques physiques et chimiques d’un sol

Les caractéristiques physiques du sol

Le sol est composé d’argile, de sable, d’humus et de calcaire en proportions variables. Selon sa richesse en l’un ou l’autre de ces éléments, il est dit argileux, sableux, humifère ou calcaire.

Les caractéristiques chimiques du sol

Au point de vue chimique, un sol peut être acide ou alcalin, selon son pH (potentiel Hydrogène) :

• pH < à 6,5 : sol acide ;

• pH entre 6,5 et 7,5 : sol neutre ;

• pH > à 7,5 : sol alcalin (ou basique).

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Il existe plusieurs types de sols : argileux, sableux, humifère ou calcaire.

L’idéal est un sol neutre, qui convient à la majorité des plantes. Cependant, certaines plantes, comme les hortensias, les azalées ou les rhododendrons, ont besoin d’un sol acide ; d’autres, comme les achillées ou les clématites se trouvent bien dans un sol alcalin (qui est généralement un sol calcaire).

Toujours au point de vue chimique, un sol peut être riche ou pauvre en éléments minéraux (phosphore, potassium, magnésium, calcium) et oligo-éléments (fer, zinc, cuivre, manganèse, bore).

Pourquoi tester le sol de son jardin ?

Tester et connaître le sol de son jardin est le gage d’un jardinage plus facile, avec à la clé des végétaux vigoureux et en bonne santé.

L’un des grands principes d’un jardinage à la fois éclairé et écologique consiste à adapter les cultures au sol dont on dispose, sous peine d’obtenir des plantes chétives et souvent malades ! Par exemple :

• En sol calcaire : privilégiez au jardin d’agrément les arbustes tels que le lilas ou l’aubépine, et les vivaces telles que la lavande, les sauges et les campanules.

• Au potager, dans un sol argileux : misez en particulier sur les artichauts, les tomates, les poivrons, les aubergines et les choux.

Connaître la nature de son sol c’est aussi savoir quel type de travail, d’arrosage, ou encore d’amendement lui sont les plus bénéfiques. Ainsi :

• Un sol argileux ou argilocalcaire se travaille de préférence en automne, plutôt qu’en période humide ou sèche.

• Un sol sableux s’arrose en petites quantités, mais fréquemment.

• Un sol très acide gagne à être amendé par des apports de dolomie ou de cendres de bois.

Enfin, tester son sol permet de lui apporter des engrais à bon escient, par exemple pour corriger des carences avérées.

Comment avoir une première idée de la nature d’un sol ?

Observer les plantes qui poussent spontanément

Sur chaque type de terre s’épanouit une végétation spontanée bien spécifique :

• L’oseille, la bruyère et le genêt à balais indiquent par exemple un sol acide.

• La chicorée sauvage, les sureaux et les ormes indiquent un sol calcaire alcalin. 

• Les boutons d’or, les pissenlits et les liserons affectionnent les sols argileux.

Observer la terre

boulettes terre

L'observation de la terre est une étape importante pour avoir une première idée de la nature du sol.

L’aspect de votre terre est riche d’enseignements : Une terre argileuse est collante par temps humide et se fissure par temps sec. Sa couleur va généralement de l’ocre au marron. Une terre sableuse est très légère, de couleur claire, et laisse filer l’eau. Une terre humifère a un aspect élastique et une belle couleur foncée. Une terre calcaire est blanchâtre et contient en général de nombreux cailloux.

Prélevez maintenant une poignée de terre et tentez d’en faire une boulette. Si vous n’y arrivez pas et que la terre s’échappe entre vos doigts, c’est que celle-ci est sableuse. Si la boulette se forme et tient bien, le sol est argileux. Entre les deux, si la boulette ne tient pas bien, c’est que le sol est humifère ou limoneux.

Enfin, versez un peu de vinaigre sur le sol : une forte réaction effervescente est le signe d’un sol calcaire.

 

Comment tester plus précisément son sol ?

Test sol laboratoire

Analyse de sol par un laboratoire pour tester plus précisément son sol.

Pour aller plus loin dans l’analyse de votre terre, vous pouvez recourir à un kit d’analyse ou passer par un laboratoire.

Tester le pH du sol à l’aide d’un kit vendu en jardinerie

Il est possible d’acheter en jardinerie, pour quelques euros, un kit d’analyse du sol qui vous permet de mesurer le ph de votre terre. Il vous suffit alors de verser un liquide réactif sur un échantillon de sol et de comparer la couleur obtenue avec celle d’un nuancier fourni dans le kit.

Faire faire une analyse de sol par un laboratoire

Pour une analyse de terre plus complète, vous pouvez vous adresser à un laboratoire spécialisé. Vous devrez prélever vous-même des échantillons de terre en plusieurs endroits de votre jardin, les mélanger et envoyer le tout au laboratoire. Celui-ci effectuera un test de pH du sol et analysera de façon détaillée la teneur de votre terre en sable, argile, humus et calcaire et sable, ainsi qu’en minéraux et oligo-éléments. Il vous en coûtera généralement entre 30 et 70 €.

Vous avez des questions concernant les tests et analyses de sol ?

N’hésitez pas à nous contacter au 0 806 800 420.

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